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Vivre et dompter ses peurs

  • gimatd0
  • 2 sept.
  • 2 min de lecture

Saviez-vous qu’il existe une échelle des émotions liées à la peur ?

Et vous, quelles techniques utilisez-vous pour faire face à vos peurs ? Pour les gérer, les apprivoiser ?


La peur, bien qu’inconfortable, peut être une alliée. Elle est intimement liée au nerf vagal, qui, lorsqu’il s’active, déclenche des réactions instinctives : fuite, sidération, combat, agressivité… physique ou verbale.


Selon nos histoires de vie, la peur peut même devenir familière. Un quotidien vécu dans l’alerte constante, à l’affût du moindre signe de danger. On finit par croire que c’est normal. C’est bouleversant de réaliser qu’on ne connaît la paix, le repos, que lorsqu’ils arrivent par surprise… Et alors, ce bien-être devient une quête, parfois obsessionnelle : voyage, sport, alcool, sexe, drogues — autant d’échappatoires qui peuvent aussi devenir des dépendances.


Comme toute émotion, la peur se manifeste sur une échelle. Du simple stress jusqu’à l’extrême : les troubles anxieux sévères, les phobies, la bipolarité, voire des pensées suicidaires.


Certaines personnes sont plus vulnérables. Les profils sensibles, empathiques, profondément humains… Ce sont aussi les cibles privilégiées des manipulateurs narcissiques — conscients ou non — et un terrain de jeu idéal pour les esprits tordus, les pervers ou les personnalités toxiques.


Ce n’est jamais facile d’admettre que des personnes qu’on aime, de tout notre cœur, puissent jouer avec notre confiance, notre humanité, notre authenticité. Cela demande du courage. Mais avec un accompagnement professionnel, une communauté bienveillante, des amis de confiance, il est possible de se relever. De se transformer. De se reconstruire. Et, oui, de retrouver une forme de sérénité.


Les traumas profonds, les phobies, le PTSD, la bipolarité ne sont alors plus des fatalités. Ils deviennent des indicateurs précieux, des alertes intérieures qui nous protègent du danger.


Il existe des outils, des techniques pour repérer, éviter, ou s’éloigner des personnalités toxiques, comme les pervers narcissiques. Cela s’apprend.

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Je m’appelle Delphine.

Parmi mes handicaps invisibles : l’anxiété chronique, un PTSD complexe, une hyper-empathie, des valeurs humanistes ancrées et… le syndrome du sauveur.


Ces dernières années, grâce à mes voyages, à des rencontres précieuses et à des accompagnements spécialisés, j’ai co-développé des outils qui me permettent, aujourd’hui, de vous écrire ces mots. Le voyage, la randonnée et la vie en communauté ont été, à la fois, ma fuite et ma meilleure thérapie.


Il faut le vivre pour y croire.

Moi qui pensais ne jamais m’en sortir… je suis là. Et je vous parle.


Je suis en fin de formation pour devenir coach professionnelle. Je suis également formée aux premiers secours en santé mentale.

Aujourd’hui, je prends la parole pour moi, mais aussi pour toutes celles et ceux qui m’ont aidée, qui m’aident encore, et qui — parfois comme moi — vivent avec un handicap invisible.


Je reprends la route. L’itinérance, en van, à pied, à vélo, dans la nature. Mais cette fois, je ne fuis plus. Je transmets. J’accompagne. Je sensibilise.


Si vous êtes dans les Alpes en août ou sur l’EuroVelo 8 à partir de septembre, je serais ravie de partager un moment simple, en nature, pour un peu de légèreté.

Vous me reconnaîtrez à mon van, à mon look de randonneuse, souvent pieds nus, en compagnie de Poupi, mon plus fidèle compagnon.


Au plaisir de vous croiser.

 
 
 

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