Saviez-vous que l’Humain suit des cycles de changement semblables aux 4 saisons ?
- gimatd0
- il y a 6 jours
- 3 min de lecture
Comprendre le cycle du renouveau de Hudson : traverser le changement avec plus de conscience
Hier encore, j’échangeais avec l’une des personnes que j’accompagne autour d’un sentiment qu’elle ne se reconnaissait pas : une baisse d’énergie, une impression de tourner en rond dans ses pensées, de l’indécision… Elle qui, habituellement, est dans l’action, portée par une dynamique positive et engagée.Ces moments de décalage intérieur peuvent être déroutants, voire inquiétants. Pourtant, ils font partie intégrante de tout processus de changement. C’est précisément ce que met en lumière le cycle du renouveau de Hudson, aussi appelé la roue du changement.
Qu’est-ce que le cycle du renouveau de Hudson ?
Le cycle de Hudson décrit les grandes étapes émotionnelles et énergétiques que nous traversons face à un changement, qu’il soit choisi ou subi. Il se compose de quatre phases, symbolisées par les saisons : l’été, l’automne, l’hiver et le printemps. Chacune a son rôle, ses enjeux et ses apprentissages.
Phase 1 – L’Été : l’élan et la créativité
L’été correspond à une énergie haute et positive. C’est une période d’action, de créativité et d’alignement. On se sent porté, confiant, motivé. Les projets se multiplient et l’envie d’avancer est forte.Cependant, cette abondance d’énergie peut aussi devenir un piège : difficulté à prioriser, à terminer ce qui est commencé, tendance à surinvestir. Sans régulation, cette phase peut mener à l’épuisement, voire au burn-out. Il est alors essentiel d’apprendre à jauger son énergie et à l’ajuster à ses projets.
Phase 2 – L’Automne : la prise de conscience
L’automne marque une désynchronisation progressive. L’énergie commence à baisser et devient plus négative. On prend conscience que tout n’est pas aussi fluide ou parfait qu’on l’imaginait. Des émotions comme la colère, la frustration ou le sentiment d’être coincé peuvent émerger.C’est une phase de déphasage, mais aussi de lucidité. On devient plus sensible à ce qui ne fonctionne pas. À ce stade, se poser les bonnes questions peut permettre de rebondir. Explorer ses besoins fondamentaux, par exemple à l’aide de la pyramide de Maslow, peut aider à réajuster le cap et, parfois, à revenir vers une dynamique d’été.
Phase 3 – L’Hiver : le repli et l’introspection
L’hiver est souvent la phase la plus redoutée. L’énergie y est basse et négative, marquée par le désengagement. Tristesse, colère, perte de sens peuvent être sources de souffrance.C’est pourtant une période clé : celle de l’introspection profonde. On questionne ses valeurs, ses croyances, le sens de sa vie. Un recentrage, voire un repli sur soi, devient nécessaire. On a besoin de temps, de silence, de réflexion consciente ou inconsciente.Cet hiver peut être vécu comme rude lorsqu’il est imposé, ou plus doux lorsqu’il est choisi. S’il n’est pas traversé en conscience, il peut mener à un deuil non résolu, à une grande dépression ou à un burn-out.
Phase 4 – Le Printemps : le renouveau
Le printemps annonce la renaissance. L’énergie est encore basse, mais elle redevient progressivement positive. L’élan revient doucement : on s’ouvre à de nouvelles perspectives, on explore, on se forme, on crée du lien, on envisage un nouveau chapitre de vie.C’est une phase de préparation, où l’optimisme renaît et où l’action reprend, pas à pas, sur des bases renouvelées.

Un cycle universel, un rythme personnel
Nous traversons tous ces quatre phases lorsque nous faisons face à un changement. La différence réside dans la vitesse et l’intensité avec lesquelles nous les vivons. Chacun avance à son propre rythme, en fonction de son histoire, de sa situation et de son niveau de conscience.Il est important de noter que lorsqu’une phase n’est pas pleinement traversée, les mêmes questionnements réapparaissent, encore et encore, jusqu’à ce que l’on prenne réellement le temps de s’arrêter et de réfléchir.
Apprendre à reconnaître son propre cycle, à mieux se connaître, permet de traverser ces étapes avec plus de sérénité. Et parfois, avec cette conscience, il devient même possible de passer directement de l’été au printemps, en évitant certains détours douloureux.
Le changement n’est pas une ligne droite : c’est un mouvement vivant, cyclique, profondément humain.






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